2011
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https://doi.org/10.4000/rsr.1970
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Marcel Metzger, « La réforme liturgique du concile Vatican II et les idéologies qui résistent », Revue des sciences religieuses
Dès 1909 Dom Lambert Beauduin avait entrepris d’ouvrir aux fidèles l’accès à la liturgie, en tant qu’elle est « la vraie prière de l’Église ». Pourtant un siècle plus tard, les réformes entreprises tardent à porter les fruits attendus, en raison de résistances latentes. L’obstacle principal vient de ce que la pratique ecclésiastique n’a pas encore pleinement restitué à la liturgie la place que lui reconnaissaient les déclarations conciliaires : elle est sommet est source de toute l’action de l’Église. Dans les faits, c’est toujours la doctrine qui est considérée comme première. Les nombreux courants spirituels reçus dans l’Église catholique tardent à se laisser réformer par la liturgie. Ces courants ont développé un anthropocentrisme religieux et une mentalité activiste trop éloignés de l’esprit de la liturgie.