L’attitude ludique de Jacques Henriot

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2013

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  • 20.500.13089/kkpe
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Bernard Perron, « L’attitude ludique de Jacques Henriot », Sciences du jeu


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Si les video game studies se sont et se développent largement en anglais, on peut affirmer sans chauvinisme qu’ils ont souffert de ne pas pouvoir lire Jacques Henriot. Certes, parce qu’elles ont été traduites dans la langue de Shakespeare dès 1961, ce sont les réflexions de Roger Caillois dans Les jeux et les hommes (1958) qui ont été le plus considérées durant l’émergence des études du jeu vidéo. Mais par le fait même, et de toute évidence à la suite des travaux de Huizinga, ce sont davantage la définition et les formes du jeu qui ont d’abord interpellé les chercheurs. Bien que Caillois se soit aussi intéressé à l’attitude psychologique du joueur face au jeu (et qu’inversement l’auteur de Le Jeu [1969] et Sous couleur de jouer : la métaphore ludique [1989] ait également proposé une définition), Henriot a quant à lui réellement réfléchi à la conduite nécessaire au jeu et exigée par le jouer. En lisant les travaux du fondateur des sciences du jeu tout an proposant un survol des recherches en video games studies, cet article souhaite montrer comment, sans parler de jeu vidéo, Henriot avait déjà l’“attitude” pour en étudier les tenants et aboutissants.

If video game studies have grown and are largely developing in English, we can assert without chauvinism that they have suffered from not reading Jacques Henriot. Certainly, because they have been translated into the language of Shakespeare in 1961, it is the thoughts of Roger Caillois in Les jeux et les hommes (1958)which were mostly considered during the emergence of video game studies. But thereby, and obviously following the work of Huizinga, scholars have been more concerned with the definition and forms of play and games. While Caillois has also been interested in the psychological attitudes of the player in front of various types of games (and, conversely, the author of Le Jeu [1969] and Sous couleur de jouer : la métaphore ludique [1989] has also proposed a definition), Henriot has for his part really thought about the necessary and required conduct of and for play. In reading the work of the founder of the sciences of play as well as offering an overview of the researches in video game studies, this article aims to show how Henriot, even if he never addressed them directly, already had the “attitude” to study the ins and outs of video games.

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