Articuler graphes et représentations d’utilisateurs d’un réseau socionumérique : retours sur une méthodologie d’entretien

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2014

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  • 20.500.13089/kky1
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Julien Mésangeau, « Articuler graphes et représentations d’utilisateurs d’un réseau socionumérique : retours sur une méthodologie d’entretien », Sciences de la société


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Cette contribution est l’occasion de revenir sur l’analyse de réseaux sociaux et sur les implicites théoriques associés à cette dernière. En faisant une brève histoire des origines de cette méthode, héritée de la sociométrie de Moreno et des travaux d’Alex Bavelas, nous soulignons certaines de ses limites intrinsèques, devenues d’autant plus saillantes à l’heure où Internet permet de récolter des masses de données déconnectées du corps social. Dans une seconde partie, nous proposons une réflexion d’ordre méthodologique, cette dernière permettant de confronter les théories du réseau aux représentations de ce qu’est un « réseau » aux yeux des utilisateurs des nouveaux médias sociaux d’Internet. Nous concluons en situant notre réflexion dans le champ de la méthodologie de l’enquête en sciences de la communication.

This paper addresses the issue of social network analysis and the theoretical implicits associated with it. With a brief history of the origins of this method, inherited from the sociometry of Moreno and Alex Bavelas’s work, we highlight some of its inherent limitations. Those limits became even more salient at a time when Internet allows to collect masses of data disconnected from the social body. In a second part, we propose a methodological reflection. We compare the theories of network and the acceptions of the « network » from the perspective of users of the social media.

Esta contribución nos permite retomar los análisis sobre las redes sociales y los implícitos teóricos que les son asociados. Haciendo una breve historia de los orígenes de este método, heredado de la sociometría de Moreno y de los trabajos de Alex Bavelas, resaltamos algunos de sus límites intrínsicos, los cuales se destacan aún más en el momento en el cual internet permite recolectar grandes cantidades de datos del cuerpo social. En la segunda parte, proponemos una reflexión metodológica que permite confrontar las teorías de las redes a las representaciones de lo que es una « red » según los utilizadores de los nuevos medios sociales como internet. Concluimos articulando nuestra reflexión con el campo de la metodología de la encuesta en ciencias de la comunicación.

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