Médias et mouvements sociaux minoritaires : un accès à la sphère publique régulé par la « francité » ?

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2015

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  • 20.500.13089/kl03
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Résumé Fr En Es

Cet article interroge la possibilité qu’ont les mouvements sociaux représentant les minorités ethnoraciales de porter un discours dénonçant les rapports sociaux de genre et de race dans la sphère publique française. Pour cela, il compare, dans une perspective construc­tiviste d’analyse de discours, la médiatisation de Ni putes ni soumises et des Indigènes de la République, dans le Figaro, Libération et le Monde et dans les journaux télévisés de TF1, France 2 et France 3, de la naissance de chaque collectif à décembre 2010. Il montre que les mouvements sociaux minoritaires peuvent accéder à la visibilité sociale et porter leurs reven­di­cations face à l’ensemble de la communauté nationale quand ils font la promotion de l’identité collective française, celle-ci étant implicitement caractérisée par la « blanchité » [whiteness].

This paper interrogates whether social movements that represent ethno-racial minorities can carry a critical discourse about gender and race (relations) in the French public sphere. To do so, this article compares, in a constructionist approach to discourse analysis, the media coverage of Ni putes ni soumises [Neither whore nor submissive] and of les Indigènes de la République [the Indigenous of the Republic], in le Figaro, Libération et le Monde and in TF1, France 2 et France 3, from their creation until December 2010. It shows that minorities’ social movements can reach social visibility and hold their claims to the national community when they promote the French collective identity which is implicitly characterized by whiteness.

Este artículo cuestiona la capacidad que tienen los movimientos sociales que representan a minorías étnico-raciales para llevar un discurso denunciando las relaciones sociales de género y raza en la esfera pública francesa. Para realizar eso, compara en una perspectiva constructivista del análisis de discurso, la cobertura mediática de Ni putes ni soumises [Ni putas ni sumisas] y de los Indigènes de la République [Indígenas de la República], en le Figaro, Libération, le Monde y en la noticias televisuales de TF1, France 2 y France 3, desde el nacimiento de cada grupo a diciembre 2010. Este artículo muestra que los movimientos sociales minoritarios pueden acceder a la visibilidad social y llevar sus demandas frente a la comunidad nacional cuando promueven la identidad colectiva francesa que se caracteriza implícitamente por la «blancura» [whiteness].

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