Jeunesse dorée ou jeunesse perdue ? Les « jeunes gens » entre engagement, désengagement et « égarement » violent après Thermidor

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2019

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  • 20.500.13089/kpbo
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Clément Weiss, « Jeunesse dorée ou jeunesse perdue ? Les « jeunes gens » entre engagement, désengagement et « égarement » violent après Thermidor », Siècles


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Le phénomène de la jeunesse dite « dorée » est traditionnellement interprété soit comme un moment de réaction bourgeoise, soit comme la naissance du dandysme, soit comme l’expression de la frustration de jeunes célibataires marginalisés. L’agitation dans la rue menée par les « jeunes gens » après la fin du gouvernement révolutionnaire à l’été 1794 oscille entre engagement armé et refus de l’ordre établi (notamment du service militaire). Elle paraît désordonnée et irréductible tant à l’expression d’une vengeance contre les « sans-culottes » qu’à celle d’un dandysme dépolitisé, ce qui pose la question de sa structuration en « mouvement » de réaction politique et générationnelle. L’étude « par le bas » de cette agitation montre plutôt l’existence de formes d’expression marginales (constitution de bandes, codes vestimentaires et langagiers, violences armées) qui expriment moins la défense d’une idéologie réactionnaire que le refus de l’ordre né de la Révolution.

The phenomenon of the so-called “gilded” youth is traditionally interpreted as a moment of bourgeois reaction, either the birth of dandyism or the expression of frustration experienced by marginalized young bachelors. Once the revolutionary government had ended in the summer of 1794, the “jeunes gens” led a street revolt split between armed commitment and opposition to the established order (notably to military service). This agitation appears to have been unorganized and impossible to limit to the expression of revenge against the “sans-culottes” or to depoliticized dandyism. This raises the issue of its structuration in a political and generational reactionary movement. Studying this movement from the bottom up reveals the existence of marginal forms of expression (the birth of gangs, linguistic or sartorial codes, armed violence) which expressed a refusal of the revolutionary order more than a defense of a reactionary ideology.

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