2011
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https://doi.org/10.4000/signata.516
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Georges Roque, « Sémiotique visuelle et histoire de l’art. Témoignage », Signata
Cet article constitue un témoignage concernant la façon dont la sémiotique m’a aidé dans mes travaux en histoire de l’art. Il est donc centré sur mes propres recherches et fait état de la façon dont mon rapport à la sémiotique s’est modifié au fil du temps : d’abord sceptique, je suis devenu convaincu de l’apport méthodologique des approches sémiotiques dans les domaines dans lesquels je travaille. Dans la mesure où dans mes premiers travaux, qui portaient sur Magritte et la publicité, je soutenais que Magritte visait à une rigoureuse asémie, il me semblait que sa démarche allait à l’encontre d’une approche sémiotique. En revanche, dans les recherches auxquelles je me livre depuis plusieurs années, la sémiotique m’est devenue indispensable, dès lors que je cherche à comprendre le sens des œuvres d’art. En effet, certains concepts comme celui de signe plastique introduit par le Groupe µ permettent de pouvoir dégager la signification d’œuvres d’art abstraites ou, plus généralement, celle de la couleur en peinture.