Entre dépendance et autonomie. Pour une définition de l’écriture dans les sciences du langage et du sens

Fiche du document

Date

2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/kplv
Source

Signata

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2565-7097

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2032-9806

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/kprr

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/signata.1475

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/




Citer ce document

Jean-Marie Klinkenberg, « Entre dépendance et autonomie. Pour une définition de l’écriture dans les sciences du langage et du sens », Signata


Partage / Export

Résumé Fr En

L’écriture connait un grand nombre de définitions, renvoyant à des conceptions distinctes du phénomène. Les définitions oscillent entre deux pôles : le pôle glossographiste, pour lequel la langue écrite n’est rien d’autre qu’un transcodage de la langue orale, et le pôle autonomiste, qui insiste sur le caractère de sémiotique spatiale de l’écriture. Cette opposition est bien connue, et a souvent été présentée de manière polémique. Il s’agit ici de mener une démarche épistémologique visant à tester la solidité des deux thèses en les poussant jusque dans leurs ultimes implications, aporétiques (la négation des spécificités spatiales de l’écriture dans le premier cas, la résorption de l’écriture dans le champ des sémiotiques de l’espace de l’autre). Le point d’achoppement de l’opposition est évidemment de savoir quelle place peut ou doit conserver la langue dans les définitions de l’écriture, et à quelles conditions ce maintien est possible. Cet examen critique débouchera sur une définition dialectique de l’écriture, formulée en termes sémiotiques et insistant sur son caractère de sémiotique spatiale mais où une place reste ménagée à la langue.

Writing has a large number of definitions, each referring to a distinct conception of the phenomenon. The definitions oscillate between two poles: a glossographist conception, for which written language is nothing more than a transcoding of spoken language, and a autonomist conception, which insists on the spatial semiotic character of writing. This opposition is well-known and has been a matter of endless controversy. I suggest here an epistemological approach to the question, testing the robustness of the two theses by pushing them to their ultimate implications, which are actually aporias (the negation of the spatial specificities of writing on the one hand, and the subsuming of writing under the whole field of spatial semiotics on the other). The nodal point of the problem is obviously to specify what place language can (or must) have in the definition of writing, and under what conditions a relationship between language and writing is possible. This critical examination leads to a dialectical definition of writing, formulated in semiotic terms and emphasizing both its spatial character and its link to the linguistic realm.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines