L’écriture dans ses métamorphoses : potentialités et pertinence de l'artifice de langue

Fiche du document

Auteur
Date

2009

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/kpxr
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1969-6302

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1272-3819

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/kq8h

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/sillagescritiques.1393

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Michel Morel, « L’écriture dans ses métamorphoses : potentialités et pertinence de l'artifice de langue », Sillages critiques


Partage / Export

Résumé Fr En

La langue est le lieu crucial où se poursuit la lutte entre les deux versions de l’artifice : au sens négatif, la redondance maniériste et la redite du même ; au sens positif, l’invention aux limites du possible. L’article définit cinq régimes de langue chez cinq auteurs : John Lyly (la redondance), John Milton (la naissance de la diction poétique), Dylan Thomas (l’invention canonique), Gerald Manley Hopkins (l’inventivité transgressive) et James Joyce (le dépassement néologique de langue). Il esquisse une poétique de l’artifice autour des démarches de Keats, Hopkins, Mallarmé, poétique centrée sur l’idée que ce n’est que dans l’invention de langue que se rencontrent et coïncident l’effet langagier à son maximum exploratoire et l’effet herméneutique ou extraction inventive de la signifiance intrinsèque des mots. En ce sens, la force de l’artifice en matière d’écriture est de paradoxalement mettre en œuvre le donné canonique de langue de façon totalement individuante pour autant que cette pratique est quête des limites.

Language witnesses the critical confrontation between the two sides of artifice: the negative, in the sense of mannerist repetition and the return of the same, the positive, in the sense of borderline inventiveness. The presentation defines five linguistic regimes related to five writers: John Lyly’s redundance, John Milton and the birth of poetic diction, Dylan Thomas’s canonical inventiveness, Gerald Manley Hopkins’s transgressive inventiveness and James Joyce’s neological cross-language overlap. It adumbrates a poetics of artifice in relation to the practices of Keats, Hopkins and Mallarmé, a poetics centred on the idea that linguistic exploration at its maximum and the hermeneutic extraction of the intrinsic significations can only meet and coincide in so far as language is inventive. The strength of artifice in writing is thus paradoxically to evidence and individualise the canonical dimension of language only when explores the borderline.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines