2014
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Monica Michlin, « Open Your Eyes Wider: Overexposure in Contemporary American Film and TV Series », Sillages critiques
Même si l’on trouve des emplois réalistes de la surexposition au cinéma, la surexposition semble toujours avoir une valeur symbolique, fonctionnant comme un code cinématographique qui traduit l’exposition à « l’autre » et à des états-limites du corps ou de la conscience. Parce que l’exposition et la surexposition semblent donc liées à une esthétique du choc et de la révélation (extatique ou traumatique), l’excès de lumière pointe souvent également les limites de ce que nous pouvons regarder en face. Finalement, sur un plan réflexif, si la surexposition crée un effet hypnotique, l’excès de lumière réactive aussi notre conscience du cinéma comme artifice, dans une variation contemporaine sur les allégories baroques de la vie comme songe.