Richard III palimpseste.  Richard III de Verhelst mis en scène par Lagarde : l'ellipse du champ de bataille

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/kq1j
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1969-6302

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1272-3819

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/kq8u

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/sillagescritiques.3920

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Florence March, « Richard III palimpseste.  Richard III de Verhelst mis en scène par Lagarde : l'ellipse du champ de bataille », Sillages critiques


Partage / Export

Résumé Fr En

Mis en scène au Festival d'Avignon par Ludovic Lagarde en 2007, le Richard III du dramaturge belge flamand Peter Verhelst fait l'ellipse totale du dernier acte qui, dans l'hypotexte shakespearien, dramatise la sanglante bataille de Bosworth. Il s'agira dans un premier temps de voir comment cette béance cristallise, sur la page comme sur le plateau, le choix d'une esthétique de la suture ou de l'impossible suture, métaphore dialectique de la relation entre hypo- et hyper-textes. Par ailleurs, la représentation de la guerre étant systématiquement source de métathéâtralité dans les pièces historiques de Shakespeare, nous nous pencherons sur les stratégies du conflit qui prennent le relais de la fable du sang et par lesquelles le métathéâtre fait retour dans le texte et sur la scène en l'absence de champ de bataille.

Flemish playwright Peter Verhelst's adaptation of Richard III - as staged by French director Ludovic Lagarde at the Avignon Festival in 2007 - deletes the entire last act of the play, the act that, in the Shakespearean original, dramatises the battle of Bosworth. This omission, I wish to argue, crystallises - in the space between page and stage - the choice of what I call an "aesthetic of the suture", or rather of the impossibility of the suture, which I offer as a dialectical metaphor for the relationship between hypo- and hyper-texts. Since, in Shakespeare's history plays, the representation of war offers a systematic source of metatheatre, I will focus for my analysis of this production on Verhelst's and Lagarde's alternative metatheatrical strategies, in the absence of an actual battlefield, for presenting the text's "blood narrative".

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines