Écriture et trauma dans “The Giant Wistaria” : Quand Charlotte Perkins Gilman revisite le gothique

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2015

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  • 20.500.13089/kq2b
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Cet article se propose d’analyser les rapports entre écriture et trauma dans “The Giant Wistaria” de Charlotte Perkins Gilman, une nouvelle qui revisite l’un des topoi de la tradition gothique : la maison hantée.Gilman introduit avec humour un « trouble dans le genre », transformant l’histoire gothique en fable subversive sur la genèse de la nation américaine. Epousant la structure même du trauma, le texte oscille entre rupture et continuité, entre déni et réminiscence, entre développement et régression, faisant de la migration dans le Nouveau Monde non pas un déracinement radical et fécond mais une transplantation mortifère et grotesque de l’injustice et de l’arbitraire patriarcaux. D’un point de vue métafictionnel, l’histoire peut également se lire comme une tentative de la part d’une toute jeune auteure, de s’aménager sur la scène littéraire un espace discursif où elle puisse habiter en toute liberté. Mais sa « Maison d’écriture » reste hantée par l’ombre de ses prédécesseurs masculins et reléguée aux marges de la production littéraire.

This article purports to highlight the relationship between text and trauma in Gilman’s, “The Giant Wistaria”, a short story based on one of the topoi of the gothic tradition: the haunted mansion.Gilman humorously introduces a “trouble in the genre”, turning her dark tale into a subversive version of the birth of the American nation. Espousing the very structure of trauma, the text oscillates between rupture and continuity, denial and reminiscence, growth and regression. Far from being seen as a radical uprooting from Europe and a miraculous renewal in the New World, the Founding of the Nation is depicted as a grotesque transplantation of patriarchal injustice and arbitrariness.This remarkably effective tale, may also be seen as a young writer’s attempt to carve out a “Room of [her] Own” within the American “House of Fiction”. It remains, however, relegated to the margins of literary production and haunted by the overbearing shadows of her predecessors.

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