Figures of Violence in Ron Rash’s The World Made Straight

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2017

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  • 20.500.13089/kq3d
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Frédérique Spill, « Figures of Violence in Ron Rash’s The World Made Straight », Sillages critiques


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Résumé En Fr

In The World Made Straight, Ron Rash’s writing, faithfully anchored in the Appalachian territory, takes the form of a temporal maelstrom, in which times reverberate and history mingles with stories. The violence of past events—in this case a bloody episode of the American Civil War—is repeated in the present of narration, which evokes the rampant drug culture in the 1970s. From one period to the next, though its motivations have changed, mimetic violence invariably hits the members of the same community. Strikingly enough, the omnipresent figures of violence in Rash’s fiction are likely to adopt circuitous representational strategies. Their evocative power is reinforced by repetition, their inscription in ordinariness and the poetization of details that conceal as much as they reveal the multiple causes of violence.

Dans The World Made Straight, l’écriture de Ron Rash, fidèlement ancrée dans son territoire appalachien, se déploie dans un vertige temporel où les époques se font écho, la mémoire de l’histoire se mêlant à la fiction. La violence des événements passés—ici, un épisode sanglant de la Guerre de Sécession—se réverbère dans le présent de la narration, qui évoque le développement de la culture de la drogue dans les années 1970. D’une époque à l’autre, bien que ses motivations évoluent, la violence, constituée de façon mimétique, frappe invariablement les membres d’une même communauté. Or, bien qu’omniprésentes, les figures de la violence chez Rash privilégient l’esquive et la suggestion à travers l’attention portée au détail. Leur pouvoir d’évocation se trouve renforcé par la répétition, l’ancrage dans l’ordinaire et une poétisation du détail qui cache en même temps qu’il révèle les causes multiples de la violence.

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