Photography and Archive Fever in Richard Kalinoski’s Beast on the Moon (1995)

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2017

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  • 20.500.13089/kq3s
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Laurence Petit, « Photography and Archive Fever in Richard Kalinoski’s Beast on the Moon (1995) », Sillages critiques


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Résumé En Fr

Drawing from critics such as Jacques Derrida, Janine Altounian, and Melanie Klein, this essay examines the close links between photography, family, and traumatic suffering in their relation with the notions of “archive”, “survivance” (as opposed to “survival”), “reparation”, and “re-membrance”. The play, which addresses the 1915 Armenian genocide, revolves around an object which, along with an old coat, works as the one and only familial “archive”, namely a central family photograph whose heads were actually cut out by Aram Tomasian after he witnessed the terrible massacre of his entire Armenian family and fled to America. The family portrait, which in the course of the play suffers both a decapitation and an indirect crucifixion but somehow manages to survive, becomes the repository not just of individual destinies – or of one individual’s destiny – but of the diasporic fate of a whole people, the Armenians.

En s’appuyant sur les écrits théoriques de critiques tels Jacques Derrida, Janine Altounian et Melanie Klein, cet essai examine les liens étroits entre photographie, famille et trauma en relation avec les notions d’“archive”, de “survivance”, de “réparation”, et de “remémoration/remembrement” dans la pièce de théâtre Beast on the Moon du dramaturge américain Richard Kalinoski. La pièce évoque le génocide arménien de 1915 et s’articule autour d’un objet faisant fonction, aux côtés d’un vieux manteau, de seule et unique “archive” familiale, à savoir une photo de famille centrale dont les têtes ont été découpées par Aram Tomasian après qu’il a été témoin du terrible massacre de tous les siens et a fui aux États-Unis. Le portrait de famille qui, au cours de la pièce, subit à la fois une décapitation et une crucifixion indirecte mais parvient néanmoins à survivre, devient ainsi le dépositaire non plus seulement de destins individuels – ou encore du destin d’un seul individu – mais de la destinée diasporique du peuple arménien.

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