1978
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https://doi.org/10.4000/span.354
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Olivier Herrenschmidt, « Les formes sacrificielles dans l’hindouisme populaire », Systèmes de pensée en Afrique noire
L’hindouisme populaire, qui se différencie du brahmanisme, tourne autour du sacrifice sanglant et met l’accent sur la nécessité d’accomplir correctement le rite. Ceci est démontrer à travers des exemples provenant de deux castes de pêcheurs (les Palli et les Vada-Balija) d’Andhra Pradesh dans l’Inde du sud, de langue dravidienne (telugu). Dans le panthéon, le dieu supérieur est végétarien alors que les divinités féminines inférieures sont carnivores. Le premier se voit offrir fruits et légumes, crus ou cuits. Les secondes reçoivent la même chose plus le sacrifice sanglant. Les raisons des formes du sacrifice n’ont aucun intérêt ; l’essentiel est de maintenir, par le respect de ces formes (et, donc, de la tradition) les distinctions qu’elles signifient et qui sont, au fond, celles mêmes de l’ordre du monde. Le sacrifice est l’acte formellement efficace d’avoir été effectué où, quand, et par qui il doit l’être.