Les formes sacrificielles dans l’hindouisme populaire

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1978

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  • 20.500.13089/kvs2
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Olivier Herrenschmidt, « Les formes sacrificielles dans l’hindouisme populaire », Systèmes de pensée en Afrique noire


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L’hindouisme populaire, qui se différencie du brahmanisme, tourne autour du sacrifice sanglant et met l’accent sur la nécessité d’accomplir correctement le rite. Ceci est démontrer à travers des exemples provenant de deux castes de pêcheurs (les Palli et les Vada-Balija) d’Andhra Pradesh dans l’Inde du sud, de langue dravidienne (telugu). Dans le panthéon, le dieu supérieur est végétarien alors que les divinités féminines inférieures sont carnivores. Le premier se voit offrir fruits et légumes, crus ou cuits. Les secondes reçoivent la même chose plus le sacrifice sanglant. Les raisons des formes du sacrifice n’ont aucun intérêt ; l’essentiel est de maintenir, par le respect de ces formes (et, donc, de la tradition) les distinctions qu’elles signifient et qui sont, au fond, celles mêmes de l’ordre du monde. Le sacrifice est l’acte formellement efficace d’avoir été effectué où, quand, et par qui il doit l’être.

Popular Hinduism, as differentiated from Brahmanism, hinges on bloodletting sacrifices and emphasizes the necessity of properly executing rites. This is shown through examples from two fisher castes (Palli and Vada-Balija) in Andhra Pradesh, southern India where a Dravidian language (Telugu) is spoken. In the pantheon, the god at the top is vegetarian whereas the lower goddesses are carnivorous. The former is offered fruit and vegetables, raw or cooked, whereas the latter receive offerings of like sort and, too, sacrifices. The reasons for the different forms of sacrifice are of no interest. What counts is to maintain, by respecting these forms (and, thus, traditions) the significant differences to which they refer that have to do, ultimately, with the order of the world. Sacrifice is an act that is formally effective because it has been performed where, when, and by whom it should be.

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