L’arc et le sang des chiens

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1984

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  • 20.500.13089/kvst
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Résumé Fr En

La mise à mort rituelle du chien, quand elle n’est pas prohibée (étant assimilée tantôt à un acte de sorcellerie, tantôt à un meurtre) occupe une place singulière dans le système sacrificiel. Ainsi, le chien est parfois sacrifié pendant les funérailles d’un guerrier ou d’un chasseur, après des ruptures d’interdit ou par de grandes sociétés d’initiation ou de chasseurs. Les Minyanka, loin d’en limiter l’usage à certains moments exceptionnels, pratiquent couramment cette forme de sacrifice dans les circonstances les plus diverses (naissance, mariage, initiation, funérailles, etc.) et pour des destinataires variés (ancêtres de lignage, puissances de brousse, etc.). La victime du sacrifice effectué par le fils aîné aux funérailles de son père est un chien, celui-ci étant traité comme une victime de guerre. Quel rapport y a-t-il entre cette mise à mort d’un chien et une assise territoriale à trouver, pour un nouveau mort, dans la terre des ancêtres ? Comment comprendre qu’un rite de séparation entre deux générations implique la mort sacrificielle d’un animal si proche de l’homme ?

The ritual slaying of a dog — when it is not likened to an act of witchcraft or a murder, and prohibited — has a special place in sacrificial systems. In Africa, dogs are sometimes sacrificed during the funerals of warriors or hunters, or following a breach of prohibitions, or by major initiation or hunting societies. Far from limiting it to exceptional situations, the Minyanka frequently observe this form of sacrifice in quite diverse circumstances (births, marriages, initiation, funerals, etc.) and for various supernatural powers (lineage ancestors, spirits of the wild, etc.). The victim of the sacrifice performed by the eldest son during his father’s funeral is a dog, which is treated like a casualty of war. How is this slaying related to the “territory” to be found for the deceased in the land of the ancestors? How to understand that a rite of separation between two generations implies the sacrificial death of an animal so close to mankind?

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