Legendary sagas as historical sources

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/l66y
Source

Tabularia

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1630-7364

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/l66x

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/tabularia.2202

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/




Citer ce document

Hans Jacob Orning, « Legendary sagas as historical sources », Tabularia


Partage / Export

Résumé En It Fr

This article advocates using legendary sagas as historical sources, since these texts in spite of their non-realistic content, can tell historians a lot about the context in which the stories were written, and hence about the conditions that the people listening to them lived under. Using legendary sagas this way presupposes that they are read in their manuscript context, in line with the methodology of New Philology. However, this approach also brings along several challenges, some of which are addressed in this article. One practical challenge is to situating the manuscript historically, but in this field paleographists have done extensive work. Second, sagas are normally contained in manuscripts containing numerous sagas. This article argues that sagas should not be isolated from their manuscript context, and that manuscripts should be interpreted as totalities, not as random collections of sagas. Finally, legendary sagas deal with adventurous, allegedly “unhistorical”, events. Yet, using the handling of these themes as keys to mentalities can open up new venues for historians, provided that they abandon a narrow definition of what should be considered “historical”.

Questo articolo insiste sull’uso delle saghe leggendarie come fonti storiche, dal momento che esse possono dare allo storico, nonostante il loro contenuto poco realistico, numerose informazioni sul contesto in cui sono state scritte, e così sulle condizioni di vita di coloro che le ascoltavano. L’uso di queste saghe presuppone siano lette sulla base dei metodi della nuova filologia. Questo approccio, comunque, comporta non pochi pericoli, di cui alcuni sono trattati nell’articolo. Un primo problema è quello di datare storicamente i manoscritti, ma i paleografi sono abbastanza avanti in questo lavoro. Inoltre, le saghe leggendarie si trovano all’interno dei manoscritti insieme a numerose altre saghe. Secondo l’autore allora le saghe non devono essere isolate dal loro contesto manoscritto, e i manoscritti devono essere trattati come delle unità, non già insomma come delle sillogi costituitesi in maniera del tutto casuale. Infine, le saghe raccontano avvenimenti presupposti « non storici ». Allora, volendo considerare il trattamento di questi temi come chiave per lo studio della mentalità, è possibile aprire nuove piste davanti allo storico, a condizione appunto di abbandonare una definizione troppo stretta di ciò che può essere considerato come « storico ».

Cet article préconise l’utilisation des sagas légendaires comme sources historiques, puisqu’elles donnent aux historiens, en dépit de leur contenu peu réaliste, de nombreuses informations sur le contexte dans lequel elles ont été écrites et donc sur les conditions de vie de ceux qui les écoutaient. L’utilisation de ces sagas suppose qu’elles sont lues en lien avec les méthodes de la Nouvelle philologie. Cependant, cette approche soulève également plusieurs défis, dont certains sont abordés dans cet article. Un premier défi est de dater historiquement les manuscrits, mais les paléographes ont déjà bien avancé le travail. Ensuite, les sagas légendaires se trouvent dans les manuscrits aux côtés de nombreuses autres sagas. L’auteur soutient que les sagas ne doivent pas être isolées de leur contexte manuscrit, et que les manuscrits doivent être interprétés comme des touts, pas comme des collections constituées de manière aléatoire. Enfin, les sagas, relatent des événements prétendument « non historiques ». Pourtant, en considérant le traitement de ces thèmes comme des clés pour l’étude des mentalités, on peut ouvrir de nouvelles pistes pour les historiens, à condition d’abandonner une définition trop étroite de ce qui devrait être considéré comme « historique ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines