2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1952-420X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0248-6016
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/l7fr
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/tc.13293
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Stéphane Viollet et al., « Le robot fourmi AntBot », Techniques & culture
En tant que processus technique, la « robotique bio-inspirée » vise à la création d’un artefact à partir de fonctions identifiées dans le vivant. Les chercheurs et chercheuses de l’Institut des sciences du mouvement de Marseille tentent d’en reproduire deux principales : la navigation sans GPS (Global Positioning System) et le repérage dans l’espace. La démarche « biorobotique » part du constat que la nature a déjà résolu un problème de roboticien : la fourmi du désert Cataglyphis est l’une des solutions. Cette fourmi est en effet capable de se localiser par rapport à son nid (point de départ), d’explorer son environnement de manière aléatoire et de rentrer en ligne droite au nid. Dans le cadre du projet « AntBot », nous développons un intégrateur de chemin permettant à un robot de revenir à son point de départ sans GPS – une boussole céleste lui permettant de mesurer son cap par rapport à la lumière polarisée du ciel. Si ce robot s’inspire de la fourmi Cataglyphis pour la vision et la stratégie de navigation, Antbot ne reproduit pas fidèlement ses structures biologiques. Le robot hexapode est bien plus grand qu’une fourmi et n’a pas d’œil composé. Confronté à un environnement naturel, ce robot permet non seulement de conforter notre compréhension des fonctions biologiques de Cataglyphis, mais aussi de concevoir de nouvelles technologies bio-inspirées.