2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1952-420X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0248-6016
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/l7ro
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/tc.17752
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Anna Halprin (née en 1920), danseuse et chorégraphe américaine, invente des pratiques et des explorations du mouvement qui vont transformer considérablement le développement de la danse et de la performance, en particulier dans leurs rapports à l’environnement. Son travail, ancré sur la côte ouest des États-Unis, accompagne les mutations urbaines, la prise de conscience des urgences environnementales, ou encore les problèmes spécifiques rencontrés autour d’un sujet et/ou par une communauté, affecté notamment par la maladie (sida, cancer). Planetary Dance, danse née en 1981 pour soigner le Mont Tamalpais (CA), est l’un des exemples emblématiques de circulation à l’échelle planétaire d’un rituel dansé. Nous examinons ici le contexte d’émergence de cette danse, les formes qu’elle dessine, les techniques corporelles et les expériences perceptives qu’elle offre avant de proposer des filiations avec deux autres rituels dansés également nés en Californie et diffusés à l’international : la Spiral Dance, de Starhawk, et la danse des 5 rythmes, de Gabrielle Roth. En conclusion nous esquissons une analyse « écologique » de ces phénomènes en invitant à penser la repolitisation somaesthétique des énergies et des affects.