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Sandrine Ruhlmann, « Le feu de la mariée. Efficacité rituelle chez les Mongols », Techniques & culture
En Mongolie, le jour du mariage, la femme s’acquitte d’une épreuve pour faire partie de la lignée du père de l’homme qu’elle épouse : allumer un feu. Ce rite est la composante fondamentale de l’efficacité du rituel. En allumant le feu, la femme donne la garantie de sa compétence à tenir un foyer domestique et à perpétuer la lignée paternelle qu’elle intègre. Le rituel matrimonial, souple, permet des variations mais ne peut pas faire l’économie de cette séquence résultant d’un acte technique traditionnel et efficace dont il s’agit ici de montrer ce qu’il fait à une famille, à deux familles, à des êtres liés et leur permet d’obtenir.