2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2750-6185
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1254-7867
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/l8pa
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/techne.9475
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Les avancées méthodologiques liées à la datation directe du fer par le carbone 14 ont récemment ouvert la voie à des découvertes significatives, que ce soit sur l’emploi du fer dans le bâti, ou encore sur l’organisation des réseaux de distribution des produits ferreux de la Protohistoire au Moyen Âge. L’approche de datation développée jusqu’à présent repose sur la nécessité de procéder en deux étapes : une pièce de métal est échantillonnée dans l’objet pour une observation fine de la structure métallique en laboratoire, ce qui permettra ensuite d’effectuer les prélèvements destinés à la datation. Cependant, le caractère précieux des œuvres de collections muséales invite à penser ce protocole en une seule étape avec une stratégie in situ qui permet de garantir autant que possible l’intégrité des pièces. Cet enjeu s’est présenté pour l’étude de deux œuvres en bronze produites dans le Cambodge angkorien (ixe-xve siècles) et caractérisées par la présence d’armatures internes en fer. Les résultats de datation obtenus dans ce cadre ouvrent des perspectives inédites pour l’étude de ces précieux témoignages artistiques et techniques de l’ancien royaume khmer.