Le fer comme moyen de datation des bronzes khmers : première approche de prélèvement in situ

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2021

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  • 20.500.13089/l8l2
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Technè

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Stéphanie Leroy et al., « Le fer comme moyen de datation des bronzes khmers : première approche de prélèvement in situ », Technè


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Les avancées méthodologiques liées à la datation directe du fer par le carbone 14 ont récemment ouvert la voie à des découvertes significatives, que ce soit sur l’emploi du fer dans le bâti, ou encore sur l’organisation des réseaux de distribution des produits ferreux de la Protohistoire au Moyen Âge. L’approche de datation développée jusqu’à présent repose sur la nécessité de procéder en deux étapes : une pièce de métal est échantillonnée dans l’objet pour une observation fine de la structure métallique en laboratoire, ce qui permettra ensuite d’effectuer les prélèvements destinés à la datation. Cependant, le caractère précieux des œuvres de collections muséales invite à penser ce protocole en une seule étape avec une stratégie in situ qui permet de garantir autant que possible l’intégrité des pièces. Cet enjeu s’est présenté pour l’étude de deux œuvres en bronze produites dans le Cambodge angkorien (ixe-xve siècles) et caractérisées par la présence d’armatures internes en fer. Les résultats de datation obtenus dans ce cadre ouvrent des perspectives inédites pour l’étude de ces précieux témoignages artistiques et techniques de l’ancien royaume khmer.

Methodological advances linked to the direct dating of iron through carbon 14 have recently opened the way to important discoveries, whether about the use of iron in construction, or again in the organization of networks of distribution of iron products from Proto-history to the Middle Ages. The dating approach developed up until now has been based on the need obey a two-step process: a piece of metal would be sampled with the goal of a detailed observation of the metallic structure in a laboratory setting, which would then allow the researcher to lift samples for dating. However, the precious nature of the works in museum collections encourages us to rethink the protocol and reduce it to one single step with an in situ strategy allowing us to ensure the integrity of the objects as much as possible. This was the issue at stake in the study of two bronze works produced in Angkorian Cambodia (9th to 15th centuries) and characterized by the presence of internal support structures in iron. The results of the dates obtained within this framework open new avenues for the study of priceless artistic and technical remains from the ancient Khmer kingdom.

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