Polychromie des terres cuites françaises du Maine

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2012

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  • 20.500.13089/l8o4
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Technè

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Yannick Vandenberghe et al., « Polychromie des terres cuites françaises du Maine », Technè


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Résumé Fr En

Au xviie siècle, au Mans et dans tout le Maine, est apparue une importante production de sculptures en terre cuite. Alors que la pierre et le bois sont prédominants en France à cette époque, les sculpteurs manceaux se démarquent par l’emploi d’une technique peut-être liée à la venue d’artistes italiens. L’étude de la polychromie de douze sculptures a permis de détecter des techniques de mise en œuvre, qui diffèrent des pratiques habituelles de l’époque, avec notamment l’utilisation d’un matériau local, la roche dolomitique, comme préparation, ou encore la présence de sous-couche au blanc de plomb sous cette dernière et sous des décors a sgraffito. Une gamme de bleus étendue a également été mise en évidence. Un de ces pigments se démarque particulièrement. Il s’agit d’un bleu au cuivre, une azurite de synthèse, dont le faciès des grains, observé à fort grossissement, est très spécifique. L’emploi d’un tel pigment est vraisemblablement à mettre en relation avec l’industrialisation et la commercialisation en Angleterre du bleu verditer.Cette étude permet ainsi d’avoir une première vision du travail d’artistes qui semblent avoir innové par rapport aux techniques traditionnelles.

In the 17th century, Le Mans and the entire Maine region became an important production area for terracotta sculpture. While stone and wood were predominant in France at this time, sculptors in Le Mans were distinguished by their use of a technique possibly related to the arrival of Italian artists. The examination of the polychromy on twelve sculptures enabled us to detect the use of techniques unlike those usually practised in this period, namely a primer based on a local material, dolomite rock, and the presence of a white lead-based undercoat under this primer and the sgraffito decoration. A wide range of blues were also brought to light. One of these pigments stood out in particular. It was a copper blue, a synthetic azurite, whose pigment granules, when magnified, have a very distinctive appearance. The use of such a pigment can very probably be related to the industrialization and sale in England of verditer blue.This study thus provided initial insight into the work of artists who seemed to have innovated as opposed to using traditional techniques.

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