2012
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2750-6185
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1254-7867
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/l8pg
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/techne.16063
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Yannick Vandenberghe et al., « Polychromie des terres cuites françaises du Maine », Technè
Au xviie siècle, au Mans et dans tout le Maine, est apparue une importante production de sculptures en terre cuite. Alors que la pierre et le bois sont prédominants en France à cette époque, les sculpteurs manceaux se démarquent par l’emploi d’une technique peut-être liée à la venue d’artistes italiens. L’étude de la polychromie de douze sculptures a permis de détecter des techniques de mise en œuvre, qui diffèrent des pratiques habituelles de l’époque, avec notamment l’utilisation d’un matériau local, la roche dolomitique, comme préparation, ou encore la présence de sous-couche au blanc de plomb sous cette dernière et sous des décors a sgraffito. Une gamme de bleus étendue a également été mise en évidence. Un de ces pigments se démarque particulièrement. Il s’agit d’un bleu au cuivre, une azurite de synthèse, dont le faciès des grains, observé à fort grossissement, est très spécifique. L’emploi d’un tel pigment est vraisemblablement à mettre en relation avec l’industrialisation et la commercialisation en Angleterre du bleu verditer.Cette étude permet ainsi d’avoir une première vision du travail d’artistes qui semblent avoir innové par rapport aux techniques traditionnelles.