Jeux de placements des réfugiés sri-lankais en Inde du Sud

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2021

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  • 20.500.13089/l90x
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Anthony Goreau-Ponceaud et al., « Jeux de placements des réfugiés sri-lankais en Inde du Sud », Territoire en mouvement


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Résumé Fr En

L’état de réfugié n’est pas seulement la conséquence du déplacement d’individus et de groupes, mais il se nourrit également de pratiques quotidiennes complexes pour vivre, construire des relations sociales, développer des réseaux et façonner des identités - en somme, prendre place. C’est à partir d’une ethnographie détaillée du camp de réfugiés de Keezhputhupattu, situé à quelques kilomètres de la ville de Pondichéry, que nous nous proposons d’analyser les usages et les tactiques, autrement dit les manières de « faire avec l’espace », des réfugiés sri-lankais. Cela nous permettra de nuancer la vision classique des camps comme espace d’exception proposée par Agamben et de réfléchir aux effets socio-spatiaux d’une triple dynamique de placement - le déplacement, l’emplacement et le replacement. Les mauvaises conditions de vie, l'insuffisance des allocations et les restrictions de mouvement rendent la vie dans les camps insupportable pour les réfugiés. Néanmoins, cette triple dynamique donne à voir des actes de résistance ordinaires qui permettent de transgresser les hégémonies quotidiennes et permet de penser au mieux leur appartenance à la ville, en somme, leur citadinité.

Refugeeness is defined not only by displacement, whether of individuals or of groups, but also by complex everyday social practices, aimed at building up social relations, developing networks and redefining identities. In this sense, refugeeness amounts to taking place and occupying space. Based on a detailed ethnography of Keezhputhupattu refugee camp, located just a few kilometres away from Pondicherry, this study will analyse the ways Sri Lankan refugees confront and invest the various spaces they occupy. This will enable us to rethink the classic vision of refugee camps as spaces of exception offered by Agamben, as well as to reflect on the socio-spatial effects of a triple dynamic of displacement, emplacement and replacement. Poor living conditions, inadequate dole, and restriction of movement made camp life unbearable for the refugees. Nevertheless, this threefold dynamic reveals ordinary acts of resistance, as well as the agency of the refugees that make it possible to transgress daily hegemonies and allows us to think about their belonging to the city, i.e. their urbanity, in the best possible way.

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