Tourisme et développement au Liban : un dynamisme à deux vitesses

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2006

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  • 20.500.13089/lbdk
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Téoros

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Liliane Buccianti-Barakat, « Tourisme et développement au Liban : un dynamisme à deux vitesses », Téoros


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Le Liban, petit État du Moyen-Orient (10 452¸kilomètres carrés), occupe une position centrale au sein du bassin méditerranéen oriental. Carrefour privilégié entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique, il est situé à quelques heures de vol de la plupart des pays arabes, de l’Afrique du Nord et des marchés touristiques européens. Le Liban, voie de passage millénaire, pont entre l’Orient et l’Occident, a été occupé par des envahisseurs, traversé par des commerçants, des missionnaires… habité par des hommes de lettres, des scientifiques… qui ont tous été frappés, d’une manière ou d’une autre, par les potentialités naturelles et historiques qu’offrait  ce pays.Comme l’a dit S.E. Dr Karam Karam (site Internet du Ministère du Tourisme) à l’occasion du IXe Sommet de la francophonie qui s’est tenu au Liban en octobre 2002, « Décrire le Liban, terre des Dieux et des Hommes, est chose vaine. Le Liban ne se décrit pas, il se vit. » Officiellement, le Liban touristique cherche à véhiculer l’image d’un patrimoine millénaire, d’une montagne unique et des trois S (sea, sun, sand). Mais personne n’est dupe, car on sait que la présence d’une clientèle masculine arabe, esthète et concupiscente, a développé, depuis quelques années déjà, à une plus grande échelle et grâce à la téléphonie mobile, le « business du sexe » (slaves, libanaises, syriennes, bédouines, marocaines, asiatiques...). Il n’y a pas de maisons closes formelles sur le marché, mais des centres de massage, des agences de mannequins, des salons d’esthétiques, des bars, des cabarets, des boîtes de nuit, des « super night-clubs »..., qui recréent à Beyrouth la cité des plaisirs. C’est donc, une fois de plus, grâce au dynamisme du secteur privé que le Liban a connu une saison estivale record en 2004. Mais les événements politiques qui se sont déroulés en 2005 ont bien sûr démontré que la fréquentation touristique record des années précédentes n’était que conjoncturelle parce qu’elle ne reposait sur aucune politique de planification de la part du ministère. Le Liban dispose donc de potentialités multiples.

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