Le corps de l’âme et ses états

Fiche du document

Date

2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/ldf4
Source

Terrain

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5450

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0760-5668

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ldup

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/terrain.13443

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Anne-Christine Taylor, « Le corps de l’âme et ses états », Terrain


Partage / Export

Résumé Fr En

Le propos de cet article est de cerner quelques-unes des prémisses relatives à la personne, à la mortalité humaine et à la société  sous-jacentes à l’expérience du Soi, dans une culture indigène amazonienne, celle des Jivaro achuar. Guère élaborés sur le plan discursif, en apparence contradictoires, ces présupposés se combinent pour engendrer une théorie implicite de l’existence humaine. Le sentiment de soi s’ancre dans l’individuation progressive d’une enveloppe corporelle,  singulière sur le plan formel mais initialement anonyme. Ce procès implique la saturation de l’image du corps par la mémoire des interactions aimantes ou hostiles avec d’autres sujets ; la proprioception est donc, du point de vue des Achuar, une internalisation du reflet de l’image de soi tel qu’il est vu / pensé par autrui. Le sentiment de soi est ainsi particulièrement vulnérable aux fluctuations affectives du tissu social dans lequel est pris tout individu.

The soul’s body and its statesBeing and dying in AmazoniaThis article aims to explore some of the premises concerning personhood, sociality and mortality underlying the experience and representation of self in jivaroan Achuar culture. Although inexplicit and seemingly contradictory, these assumptions combine to produce an intricate though unspoken theory of what is implied in being a true, live human. Jivaroan sense of self is rooted in the progressive fusion of a generic, given bodily form and of attributed perception of this same bodily form; the initially anonymous body image is thus gradually singularized by the memory of the affective moods experienced in daily social interaction.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets