2022
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https://doi.org/10.4000/terrain.22988
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« La parenté en mouvements », Terrain
Cet article propose un modèle théorique dans lequel les relations de parenté sont le résultat d’interactions entre corps en mouvement. Le centre de ces interactions est la résidence, entendue comme extension des corps individuels. Les maisons sont un support qui permet d’opérer le passage des perceptions subjectives de l’espace à des constructions intersubjectives de l’espace social. Les processus spatio-corporels d’intégration et de séparation sont identifiés comme les opérateurs traduisant les configurations spatiales en un système de parenté.