2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2427-9188
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/lem7
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/teth.4157
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Cet article est tiré d’une enquête sur des personnes cumulant différents stigmates sociaux (« toxico », « malade mental », « SDF », « délinquant »), visant à qualifier leur expérience de vie ainsi que ses conséquences identitaires. Le modèle honnethien de la reconnaissance s’est avéré pertinent pour rendre compte du mépris social vécu par nos interviewés dans la sphère intime mais également dans les différents mondes de relégation sociale par lesquels ils sont passés. La confrontation entre nos terrains et la théorie d’Axel Honneth montre néanmoins que loin de pouvoir associer un univers de relégation à une forme de mépris, ces différents types se retrouvent de manière enchevêtrée sur l’ensemble des scènes sociales décrites par les personnes. Par ailleurs, différentes formes de résistance identitaire sont repérables, demeurant toutefois fragiles.