2012
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Christian Lutaud, « Le mythe d’Ophélie chez Maeterlinck », Textyles
On sait depuis Mallarmé, contemporain de Maeterlinck, que la poésie a pour fonction de « rémunérer le défaut des langues ». À cet égard, le prénom Ophélie constitue à lui seul un poème. En effet, il présente pour tout littérateur ce double avantage : sur le plan du signifié, il connote immédiatement l’héroïne shakespearienne et le nimbe psychopoétique qui lui est lié, à elle et à ses attributs : délicatesse de sentiment, fragilité de femme-enfant victime d’une trahison amoureuse, chant nostalgique,...