Derrida et Starobinski, « critiques » de Blanchot ?

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2007

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  • 20.500.13089/lhr7
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Jérémie Majorel, « Derrida et Starobinski, « critiques » de Blanchot ? », Tracés


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L’œuvre de Blanchot permet de remettre en cause l’opposition entre herméneutique et déconstruction qui scande la critique depuis les années soixante. En lisant Blanchot, l’herméneute tend à devenir déconstructionniste et le déconstructionniste tend à devenir herméneute, chiasme et tension qui n’occultent pas la valeur propre des résultats donnés par chaque pratique prise en elle-même mais qui posent d’une nouvelle manière des problèmes fondamentaux : les rapports conflictuels ou non entre fascination et critique, la distinction ou le brouillage entre citations et commentaire, l’impératif de la modalisation (prétérition, dénégation) des pratiques critiques comme effet mythifiant de l’œuvre, la reproduction mimétique… Ce n’est pas lorsque le déconstructionniste pratique une déconstruction ou lorsque l’herméneute pratique une herméneutique qu’ils produisent les analyses les plus fécondes mais lorsque tous deux se confrontent à une limite renversante qui à la fois provoque un surcroît de réflexivité sur leurs présupposés et une dynamique altérante

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