2013
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Christian Lazzeri, « Identité et appartenance sociale », Tracés
La possession d’une propriété commune à l’individu et au groupe social entraîne-t-elle une intégration sociale du premier au second ? Définit-elle la base d’un rapport d’allégeance de l’individu au groupe social ? Facilite-t-elle les processus d’intercompréhension et de contagion émotionnelle des membres du groupe ? Réduit-elle l’incertitude en matière d’attentes croisées concernant le comportement des membres du groupe comme contrepartie du degré de confiance qu’ils partagent ? Engendre-t-elle des rapports de solidarité entre les membres du groupe ? Le concept d’identité collective semble permettre de répondre positivement à l’ensemble de ces questions et cet article tente d’en fournir la preuve en examinant les tentatives théoriques qui visent à éliminer ce concept en sciences sociales en lui substituant des concepts tels que l’identification, la solidarité et l’utilité, substitution opérée par nombre de théories du choix rationnel qui vont de la sociologie à l’économie. Leur évaluation critique établit négativement la difficulté de se défaire de ce concept pour rendre compte des relations d’appartenance.