Les chercheurs face à la surveillance d’État : état des lieux et contre-mesures

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2019

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  • 20.500.13089/li5k
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Félix Tréguer et al., « Les chercheurs face à la surveillance d’État : état des lieux et contre-mesures », Tracés


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Résumé Fr En

Depuis les révélations de 2013 du lanceur d’alerte Edward Snowden sur les pratiques de surveillance des agences de renseignement occidentales, l’exposition du champ de la recherche en sciences sociales à la surveillance d’État – celle mise en œuvre par les appareils judiciaires et policiers, et plus largement justifiée par des impératifs de sécurité publique – a fait l’objet d’une attention croissante au niveau international. Deux tendances lourdes contribuent en effet à aggraver cette exposition : d’une part, la flambée antiterroriste et la criminalisation des mouvements sociaux qui, associés à l’évolution technologique, conduisent à démultiplier les capacités de surveillance des services de sécurité ; d’autre part, l’inanité des politiques numériques des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, laquelle contribue à renforcer la dépendance des chercheurs vis-à-vis d’oligopoles numériques toujours plus intégrés aux systèmes de surveillance étatique. Cet article dresse un état des lieux critique de la situation, avant de prodiguer quelques conseils quant aux contre-mesures permettant de réduire les risques que les données de la recherche ne soient exposées à la surveillance d’État.

Since the 2013 disclosures of whistleblower Edward Snowden on the surveillance practices of Western intelligence agencies, the exposure of the field of social science to state surveillance – implemented by judiciary and police authorities, and more broadly justified by public safety imperatives – has received growing attention at the international level. Two major trends contribute to worsening such exposure: on the one hand, the anti-terrorist tide and the criminalization of social movements which, combined with technological change, lead to a multiplication of the surveillance capacities of security services; on the other hand, the inanity of the digital policies of higher education and research institutions, which contributes to reinforcing researchers’ dependence on digital oligopolies that are increasingly integrated into the State surveillance apparatus. This article provides a critical overview of the situation before dispensing some guidance on countermeasures aimed at reducing the risk that research data will be exposed to state surveillance.

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