2021
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https://doi.org/10.4000/traces.12080
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Marie Le Clainche - Piel, « Nos organes, nous-mêmes ? La relation corps-personne au prisme de la transplantation d’organes », Tracés
Dans les années 1970, l’élan d’exploitation des organes des vivants puis des défunts par la médecine a aussitôt suscité l’intérêt de chercheuses en sciences humaines et sociales, en particulier américaines. Derrière les récits enchanteurs portés par les médecins et chirurgiens, elles ont voulu identifier les conséquences de cette technologie médicale aux niveaux individuel et collectif, intime et politique. Dans quelle mesure la médecine transplantatoire affecte-t-elle la conception de la mort et le rapport au corps des défunts pour la société dans son ensemble ? Quelles sont les implications concrètes – psychiques et matérielles – sur l’existence des individus concernés dans leur chair par cette pratique ? Anthropologues, sociologues et historiennes ont déployé des enquêtes d’envergure centrées sur la méthode ethnographique et sur un investissement long auprès des chirurgiens, des receveurs d’organes, des donneurs vivants et des proches des donneurs défunts. À l’appui d’une sélection de travaux, j’éclaire les apports de ce champ de recherche et les tensions qui l’animent.