2014
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1778-3887
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ljxy
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/trans.879
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Sibylle Orlandi, « Gherasim Luca, Paul Celan : un au-delà de la langue dans la langue ? », TRANS-
Paul Celan et Gherasim Luca ont en commun un héritage, qui semble à la fois installer la mort au cœur de la création et interdire le passage dans un « après ». L’homme ne peut espérer atteindre un au-delà ni ne peut aspirer à la saisie d’un sens définitif, qui transcenderait le langage. Bien plus, les auteurs font le constat que toute fixation est mortifère, et que l’instabilité est le prix de la parole poétique. L’écriture devient alors le lieu d’un étrange pari : l’enjeu est de trouver un au-delà de la langue dans la langue.