Gherasim Luca, Paul Celan : un au-delà de la langue dans la langue ?

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2014

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  • 20.500.13089/ljpl
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TRANS-

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Sibylle Orlandi, « Gherasim Luca, Paul Celan : un au-delà de la langue dans la langue ? », TRANS-


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Résumé Fr En

Paul Celan et Gherasim Luca ont en commun un héritage, qui semble à la fois installer la mort au cœur de la création et interdire le passage dans un « après ». L’homme ne peut espérer atteindre un au-delà ni ne peut aspirer à la saisie d’un sens définitif, qui transcenderait le langage. Bien plus, les auteurs font le constat que toute fixation est mortifère, et que l’instabilité est le prix de la parole poétique. L’écriture devient alors le lieu d’un étrange pari : l’enjeu est de trouver un au-delà de la langue dans la langue.

Paul Celan and Gherasim Luca share the same legacy, which seems to put death at the center of their creative work and denies access to any kind of afterlife. There is no hope of reaching heaven, no chance of garnering any definitive meaning that could transcend language. Moreover, both authors acknowledge the same fact: the desire to fix things is a mortiferous one, and instability is the backbone of poetry. The very act of writing is based on a paradoxical aspiration: to go beyond the limits of language within the language.

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