2014
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https://doi.org/10.4000/trans.1021
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Marie-Noëlle Doutreix, « La référence philosophique aux mondes, une mise en scène de la vérité », TRANS-
L’ouvrage philosophique mobilise l’idée de monde pour inscrire son lecteur dans un certain cadre de référence. De cette façon, le monde, ou les mondes, invoqués par l’auteur valent comme fondement épistémologique. Ainsi, la référence à une pluralité de mondes peut être tantôt la garante d’une vérité objective et absolue, justifiant par la même l’incertitude de nos savoirs supposés, tantôt l’argument d’un relativisme philosophique. Il s’agit dans cette présente recherche, d’analyser comment la question des mondes se pose et ce qu’elle autorise d’un point de vue théorique. L’étude des thèses de Platon, Karl Popper et Nelson Goodman fait apparaître à travers la divergence de leur contenu, une fonction commune de la référence aux mondes. Celle-ci, oscillant entre la vérité et la fiction, le littéral et le métaphorique, servirait de matrice au récit philosophique.