2023
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https://doi.org/10.4000/transalpina.3944
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Fabio Camilletti, « Milano, centro magico del mondo », Transalpina
Cet article analyse trois œuvres des années 1980 – Concerto per una bambola d’Emilio De Rossignoli (1981), Magia rossa de Gianfranco Manfredi (1983) et Il pendolo di Foucault d’Umberto Eco (1989) – qui ont en commun la représentation de la ville de Milan en tant que théâtre de violences, mystères et suggestions occultes. Par rapport à d’autres décors urbains consacrés par la tradition littéraire – Rome spectrale dans l’œuvre de Giorgio Vigolo ou de Giuseppe D’Agata, Turin sulfureux dans celle de Giorgio De Maria ou de Fruttero et Lucentini –, Milan, pendant la décennie du « reflux » social et politique, présente des spécificités qui dérivent directement de son histoire politique et culturelle. En particulier, cet article analyse les modalités par lesquelles la topographie de Milan, marquée par des souvenirs des œuvres de Manzoni, notamment la Storia della colonna infame, crée un lien entre le Risorgimento et les années de plomb, sous le signe du rapport entre masse et puissance.