Re-representing “The Great American Institution that Never Gets Mentioned on the Fourth of July”

Résumé En Fr

This article relies on theories of adaptation to analyze Todd Haynes’s 2011 miniseries Mildred Pierce, in the light of its source novel written by James Cain in 1941 and of Curtiz’s 1945 film noir. It explores the way in which the story of an individual woman is representative of women’s collective history while being tightly linked to the historical context. For this purpose, and given Todd Haynes’s affinities with feminist film studies and feminist theories at large, it looks at the transformations of the representation of women’s work, at the status of feminist discourses and at the introduction of two new parameters, race and class from an intersectional perspective.

Cet article s’appuie sur les théories de l’adaptation pour analyser la minisérie de Todd Haynes Mildred Pierce (2011) à la lumière de son texte source, le roman de James Cain et de la première adaptation de Michael Curtiz (1945). Il explore dans quelle mesure l’histoire individuelle d’une femme peut être représentative de l’histoire collective des femmes tout en montrant que les représentations sont étroitement liées au contexte historique. Pour cela, et en prenant en compte les affinités que Todd Haynes entretient avec les études filmiques féministes et les théories féministes en général, il analyse les transformations de la représentation du travail des femmes, les discours féministes, et l’introduction de deux nouveaux paramètres : la race et la classe dans une perspective intersectionnelle.