Militer en chantant, sous l’œil de la police parisienne des années 1930 : une exploration du fonctionnement politique du chant

Fiche du document

Date

2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/lmc1
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2110-6134

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/lmj7

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/transposition.1808

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/


Résumé 0

À Paris, dans les années 1930, pourquoi les manifestants et les militants chantent-ils lorsqu’ils se rassemblent dans la rue, ou qu’ils se réunissent lors de meetings ou de fêtes politiques ? Et pourquoi la police, qui surveille la vie politique partisane comme le lait sur le feu, ne cesse de faire mention du chant dans ses rapports et ses comptes rendus ? À partir d’une analyse qualitative des archives policières de la surveillance politique des années 1930, cet article tentera de répondre à ces deux questions. Il considèrera déjà qu’il existe un imaginaire de la puissance politique du chant, qui motive ses usages par les militants, lui attribue des effets sociaux et attire sur lui l’attention de la police. Puis il tentera de renseigner cet imaginaire, à travers l’exploration d’un corpus d’usages politiques du chant. Pour enfin investir son fonctionnement politique, cet article proposera ensuite quelques routines de la manipulation du chant par ses chanteurs, celles-ci leur désignant leurs possibilités d’action sur une situation politique pratique. Il tentera ainsi de comprendre comment et à quelles fins le chant peut être employé pour servir de façon déterminante une pratique politique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines