2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2275-0827
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ls6g
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.52497/viatica8
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Vanezia Pârlea, « D’une cage à l’autre : Enfermement(s) et doux entretiens au bord d’un harem flottant dans les voyages de l’abbé Carré », Viatica
Dans le contexte d’un intérêt croissant de la France envers la Perse safavide dans la seconde moitié du xviie siècle, la figure de la femme persane attire de plus en plus l’attention des voyageurs, malgré son habituelle réclusion. Le présent article s’attache ainsi à analyser un épisode singulier relaté par Barthélemy Carré, l’envoyé de Colbert aux Indes orientales : il s’agit d’une rencontre inattendue sur un bateau de quelques Persanes, avec lesquelles l’abbé Carré a l’occasion de s’entretenir grâce à un procédé ingénieux. Ce harem flottant s’avère être un espace ambigu, prison et en même temps le lieu d’interactions interculturelles et intergenrées d’une saveur toute particulière.