“We’re very local, but we have international standards” : circulation et appropriation de l’indie rock par six groupes suisses

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2017

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  • 20.500.13089/lt99
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Loïc Riom, « “We’re very local, but we have international standards” : circulation et appropriation de l’indie rock par six groupes suisses », Volume !


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La musique, en tant qu’ensemble complexe de sons, de paroles, de pratiques, d’éléments visuels et d’actes physiques, est un objet de recherche fécond pour interroger la globalisation. S’intéresser à la diffusion des genres musicaux, comme l’indie rock, permet d’appréhender les logiques par lesquelles les objets culturels circulent dans nos sociétés globalisées. En s’appuyant sur une recherche qualitative menée auprès de six groupes d’indie rock en Suisse, cet article vise à montrer comment des musiciens s’inscrivent dans un monde musical et s’y identifient. Il commence par décrire comment les musiciens interviewés prennent part au monde de l’indie rock, notamment à travers leurs pratiques d’écoute et les conventions qu’ils mobilisent pour produire leur musique. Ces premières observations permettent de souligner l’importance des acteurs non-humains dans les processus de circulation et d’appropriation de l’indie rock. Dans un deuxième temps, l’article s’intéresse aux catégories utilisées par les interviewés et à la manière dont ils s’y identifient. La conclusion revient sur l’importance de distinguer les réseaux formant un monde musical des catégories projetées par les individus. Cette perspective est nécessaire afin de rendre compte de la façon dont les acteurs s’approprient un genre musical, et, ainsi, le font circuler.

Music, as a complex set of sounds, lyrics, practices, visual cues and physical acts, is a fruitful research object for examining globalization. Observing the dissemination of musical genres such as indie rock enables us to understand how cultural objects circulate within our globalised societies. This paper aims at showing how bands take part in a music world and identify with it. It is based on a qualitative research conducted with six indie rock bands in Switzerland. Firstly, it describes how interviewed musicians participate in the world of indie rock through their listening practices and the conventions used to produce their music. These first observations underline the importance of non-human actors in the circulation and appropriation processes of the genre. I then look at the categories used by the interviewees and the way they identify with them. The conclusion emphasizes the importance of drawing a distinction between networks of production and the categories used by actors, in order to give a clear picture of how they appropriate a musical genre, and by doing so, how they disseminate it.

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