2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1950-568X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2117-4148
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ltob
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/volume.5330
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Loïc Riom, « “We’re very local, but we have international standards” : circulation et appropriation de l’indie rock par six groupes suisses », Volume !
La musique, en tant qu’ensemble complexe de sons, de paroles, de pratiques, d’éléments visuels et d’actes physiques, est un objet de recherche fécond pour interroger la globalisation. S’intéresser à la diffusion des genres musicaux, comme l’indie rock, permet d’appréhender les logiques par lesquelles les objets culturels circulent dans nos sociétés globalisées. En s’appuyant sur une recherche qualitative menée auprès de six groupes d’indie rock en Suisse, cet article vise à montrer comment des musiciens s’inscrivent dans un monde musical et s’y identifient. Il commence par décrire comment les musiciens interviewés prennent part au monde de l’indie rock, notamment à travers leurs pratiques d’écoute et les conventions qu’ils mobilisent pour produire leur musique. Ces premières observations permettent de souligner l’importance des acteurs non-humains dans les processus de circulation et d’appropriation de l’indie rock. Dans un deuxième temps, l’article s’intéresse aux catégories utilisées par les interviewés et à la manière dont ils s’y identifient. La conclusion revient sur l’importance de distinguer les réseaux formant un monde musical des catégories projetées par les individus. Cette perspective est nécessaire afin de rendre compte de la façon dont les acteurs s’approprient un genre musical, et, ainsi, le font circuler.