Alas, Poor Richard: Fandom, Personal Identity and Ben Myer’s Novelization of Richey Edwards’ Life Story

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2017

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  • 20.500.13089/lt9a
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Mark Duffett et al., « Alas, Poor Richard: Fandom, Personal Identity and Ben Myer’s Novelization of Richey Edwards’ Life Story », Volume !


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Résumé En Fr

In 1995 the Manic Street Preachers played their last show as a four piece before their rhythm guitarist and “minister for propaganda” Richey Edwards disappeared on the advent of a US tour. Although his body was never found, his car was discovered at the Severn bridge. It was assumed Edwards had committed suicide. In order to explore the troubled guitarist’s mysterious last days, fifteen years later in a novel called Richard the music journalist Ben Myers wrote a fictionalized first-person account of Richey’s life story. This article assesses Richard as a perceived act of literary impersonation by focusing on the way its author positioned himself as a fan and also on how fans and reviewers responded to the book. Addressing ideas such as parasocial interaction and mythologization, the piece shows that the “cult of Richey” apprehended Richard’s author as an unwelcome textual poacher. Fans challenged both Myers’ motives and the accuracy of his portrayal. We argue that rather than dismissing them as irrational, blind loyalists who cling to the false belief that they know the actual person, fans should be studied as individuals who use their accumulated knowledge to serve shared ethical concerns.

En 1995, les Manic Street Preachers font leur dernière apparition sur scène à quatre. Peu après, Richey Edwards, guitariste rythmique et « ministre de la propagande » du groupe, disparaît, à l’aube d’une tournée américaine. Sa voiture est découverte sur le pont de la Severn, mais on ne retrouve pas son corps, et l’on conclut au suicide. Quinze ans plus tard, le journaliste musical Ben Myers écrit Richard, une autobiographie fictive de la vie tourmentée d’Edwards, pour explorer le mystère de ses derniers jours. Cet article analyse le statut de fan revendiqué par son auteur et la réception du roman par les membres du « culte de Richey ». Ces derniers et les critiques réagirent négativement à la publication, mettant en doute les motifs de son auteur et l’exactitude de son récit, l’accusant notamment d’usurpation d’identité et de braconnage textuel. Dans cet article, nous défendons l’idée qu’il ne faut pas rejeter ces réactions comme celles de dévots aveugles et irrationnels, qui s’agripperaient à l’illusion de connaître la vraie personne derrière les paillettes du mythe. Au contraire, les fans devraient être considérés comme des individus qui mobilisent leur savoir au service d’une éthique partagée.

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