Élaborer son dispositif d’improvisation : hacking et lutherie dans les pratiques de l’improvisation libre

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2019

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  • 20.500.13089/lta0
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Clément Canonne, « Élaborer son dispositif d’improvisation : hacking et lutherie dans les pratiques de l’improvisation libre », Volume !


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Cet article s’emploie à montrer en quoi les activités de lutherie de musiciens issus du monde de l’improvisation libre rencontrent les principes et valeurs associées aux pratiques de hacking. À partir d’une vingtaine d’entretiens réalisés avec des acteurs importants de la scène française des musiques improvisées, on détaille d’abord les opérations caractéristiques du hacking – l’ouverture, le détournement, le recyclage et le partage – qui se retrouvent au cœur des pratiques de lutherie des improvisateurs, avant de mettre en évidence le rôle essentiel joué par ces mêmes opérations dans les usages que font les musiciens de leur instrument dans le temps de la performance. Au final, ce sont précisément les multiples hacks que les musiciens font à leurs dispositifs qui leur permettent de concilier des exigences de jeu a priori contradictoires, entre réactivité et autonomie, adaptabilité et maniabilité, reproductibilité et imprévisibilité.

In this paper, we show how the numerous instrument-making practices that pervade the free improvisation world can be understood as acts of hacking. Based on a series of 20 interviews with major actors of the French free improvisation scene, we examine how crucial aspects of hacking—opening, recycling, misappropriating, sharing—affect their instrument-making. We then show how such practices regulate live interactions with their devices during performances. In the end, hacking their devices enables these improvisers to actually conjugate seemingly contradictory needs: reactivity and autonomy; flexibility and workability; reproducibility and unpredictability.

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