2023
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Mònica Güell et al., « Traduire Proust dans les langues de la péninsule ibérique et de l’Amérique latine », Catalonia
Si l’année 2022, qui a marqué le centenaire de la mort de Marcel Proust, a connu de nombreuses manifestations et publications portant sur des aspects très variés de la vie et de l’œuvre de l’écrivain, les traductions ont toutefois sensiblement moins retenu l’attention critique, alors même que Proust, traducteur de Ruskin1 , avait dans une formule célèbre du Temps retrouvé assimilé l’écriture telle qu’il la concevait à une forme de traduction : « Le devoir et la tâche d’un écrivain sont ceux d’un traducteur »2 . S’agissant des langues de la péninsule ibérique et de l’Amérique latine, ce dossier fait le pari que cette conception proustienne de la traduction est susceptible d’éclairer les enjeux traductologiques, stylistiques et poétiques des traductions disponibles d’À la recherche du temps perdu en catalan, en espagnol et en portugais. Il recueille aussi bien des approches monographiques, consacrées à telle ou telle traduction, que des réflexions comparatistes. 1 Sur cette question, voir BASTIANELLI, Jérôme. « Proust traducteur de l’anglais ». Revue d’études proustiennes, 15 (2022), p. 97-108. 2 PROUST, Marcel. À la recherche du temps perdu, t. IV. Paris : Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1989, p. 469. Mònica Güell (CRIMIC, Sorbonne Université) et Christelle Reggiani (STIH, Sorbonne Université)