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Samuel Bédécarrats et al., « Confrontation de l’examen macroscopique à l’étude radiographique, microtomodensitométrique et histologique de l’os et implications en paléopathologie des immatures », ArcheoSciences
La paléopathologie des enfants se confronte à la difficulté d'établir des diagnostics fiables et précis. Les modifications de la couche superficielle de l’os, premier signe observable par le paléopathologiste, peuvent témoigner de modifications inflammatoires, infectieuses, carentielles, traumatiques ou être physiologiques. La caractérisation de l’os sous-jacent est donc souvent indispensable pour affiner le diagnostic. En mettant en place un protocole descriptif standardisé, nous avons cherché à identifier le pouvoir prédictif de l’aspect de surface du périoste sur les aspects osseux visibles par radiographie, microtomodensitométrie et histologie. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur un corpus de 39 individus décédés avant l’âge de 3 ans et inhumés dans des cimetières normands médiévaux et modernes. Les résultats montrent que les descriptions macroscopiques sont faiblement associées aux autres descriptions et que la combinaison de plusieurs méthodes d’analyse est indispensable pour établir un lien entre l’aspect de surface et les modifications tissulaires.