“Saben la lengua de España, mas saben el lenguaje de palacio”. La casa de la emperatriz María de Austria como centro de transferencia castellana

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2023

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  • 20.500.13089/w0do
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Rubén González-Cuerva, « “Saben la lengua de España, mas saben el lenguaje de palacio”. La casa de la emperatriz María de Austria como centro de transferencia castellana », Éditions et Presses universitaires de Reims


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Résumé Es Fr

Entre 1551 y 1581, María de Austria residió en el Sacro Imperio como consorte (y luego viuda) del emperador Maximiliano II. Hija de Carlos V y hermana de Felipe II, María defendió orgullosamente su herencia castellana y se integró con mucha dificultad en una corte predominantemente germanoparlante y con fuerte presencia protestante. Ella se rodeó de un amplio séquito en el que el idioma, espiritualidad y modas de España fueron dominantes. Así, las damas que servían a la Emperatriz tenían como requisito implícito hablar la lengua española y dominar los códigos cortesanos habituales en las casas reales de la tradición castellana y borgoñona. En este ambiente se educaron los quince hijos de la pareja imperial, que en mayor o menor medida tuvieron en el castellano su verdadera “lengua materna”. Dadas estas condiciones, se analizará la transferencia de la lengua castellana a partir de la casa de María de Austria en la corte imperial de Viena y Praga desde varios ángulos : la estructura material de secretarías en español; las condiciones de uso escrito y hablado del castellano, el alemán y el latín en las comunicaciones de la familia imperial y la difusión de textos de origen español, así como la producción impresa en esa lengua, en la Corte imperial. En definitiva, esta transferencia cultural que María facilitó entre Centroeuropa, la Península Ibérica e Italia se evalúa como la consolidación de una cultura cortesana cosmopolita de la Casa de Austria más que en términos nacionales de expansión de lo español.

Entre 1551 et 1581, Marie d’Autriche vécut dans le Saint-Empire en tant qu’épouse (puis veuve) de l’empereur Maximilien II. Fille de Charles Quint et sœur de Philippe II, elle défendit fièrement son héritage castillan et s’intégra difficilement dans une cour où l’on parlait surtout l’allemand et où la présence protestante était forte. Elle s’entoura d’une nombreuse suite au sein de laquelle la langue, la spiritualité et les usages de l’Espagne dominèrent. Ainsi, on exigeait implicitement des dames qui servaient l’impératrice qu’elles parlent la langue espagnole et qu’elles dominent les codes courtisans en usage dans les maisons royales de tradition castillane et bourguignonne. C’est dans cette ambiance que furent éduqués les quinze enfants du couple impérial, pour qui le castillan fut plus ou moins une véritable « langue maternelle ». En tenant compte de ce contexte, on analysera ici la transmission de la langue castillane de la Maison de Marie d’Autriche à la cour impériale de Vienne et de Prague depuis plusieurs perspectives : la structure matérielle des offices de secrétaires de langue espagnole ; les conditions de l’usage écrit et parlé du castillan, de l’allemand et du latin dans les communications de la famille impériale et la diffusion de textes d’origine espagnole, de même que la production imprimée d’écrits dans cette langue, au sein de la cour impériale. En définitive, ce transfert culturel favorisé par l’impératrice Marie entre l’Europe centrale, la péninsule Ibérique et l’Italie est interprété davantage comme la consolidation d’une culture courtisane cosmopolite de la Maison d’Autriche que comme un phénomène « national » d’expansion de l’espagnol.

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