La possibilité d’une surprise. Transmettre la pratique ethnographique à l’université de Toulouse Jean Jaurès

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2021

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  • 20.500.13089/w11h
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Nicolas Adell et al., « La possibilité d’une surprise. Transmettre la pratique ethnographique à l’université de Toulouse Jean Jaurès », Émulations


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Depuis 2016, le département d’anthropologie de l’université de Toulouse Jean Jaurès organise un « terrain collectif » à l’intention des étudiant·e·s qui entrent dans leur première année de master. L’article décrit ce dispositif d’enseignement de la méthode ethnographique et interroge la possibilité de transformer ses biais en outils pédagogiques. Il souligne notamment la progressive relégation des questions de posture réflexive et de centration sur soi – première préoccupation des étudiant·e·s – au profit d’une plus grande attention aux énigmes posées par le terrain. Il décrit et analyse les séances quotidiennes de débriefing qui imposent un rythme soutenu d’immersion dans les réalités des interlocuteur·rice·s rencontré·e·s et de détachement par rapport aux données générées. Une tension est produite. Elle est à l’épicentre de la démarche ethnographique. Cette tension se mue parfois en crise, dont nous donnons quelques constituants que nous mettons en perspective pour montrer que les questions posées par ce petit terrain concentré et collectif ne sont pas si éloignées de celles qui structurent le grand terrain.

Since 2016, the Anthropology department at the University of Toulouse Jean Jaurès has been running an annual “collective fieldwork” for its graduate students. The paper describes this educational device aimed at teaching ethnographic methods. The authors consider the multiple biases that may skew the results of this process and argue that these biases can be turned into training tools. The article emphasizes that, in the course of the experiment, the students’ reflexive attention upon their methodological postures gradually turns into consideration for the richness of the ethnographic data they are producing. The authors analyze the daily debriefing sessions that constrain the students to adopt a steady pace of immersion into their fieldwork and a detachment from the “raw” ethnographic data. A tension arises that may evolve into a crisis that the authors deconstruct to demonstrate that the problems encountered in this short, collective fieldwork are not far removed from the issues raised by larger-scale ethnographic endeavors.

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