2008
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/w4sx
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Catherine Liot, « 5. « Cultiver du sel » au Mexique Gestion passée et présente des terres et eaux salées », Presses universitaires de Franche-Comté
En agriculture et sciences ou techniques associées (pédologie, agronomie), les terres salées sont perçues négativement, empêchant la croissance des plantes pour la mise en culture ou le pâturage. Pourtant, depuis les périodes anciennes, elles représentent une ressource clef pour différentes communautés spécialisées dans la production de sels. L’analyse des processus physico-chimiques et la compilation de données archéologiques, ethnohistoriques et ethnographiques permettent de mettre en évidence le lien étroit qui s’établit entre la variabilité naturelle des efflorescences salines et la diversité des techniques mises en oeuvre pour extraire une saumure et produire des sels à partir de ces ressources. Ainsi l’exploitation des sols salés peut aller de la simple collecte d’efflorescences salines naturelles à des aménagements ou pratiques culturales plus ou moins sophistiqués visant à saliniser les terres ou accroître la « productivité saline » naturelle du milieu. Dans tous les cas, les terres salées sont perçues comme une ressource renouvelable qui nécessite une véritable gestion agricole.