2024
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/w58h
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/979-10-351-1008-6
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Céline Tomczyk, « L’étain « des cours d’eau » », Éditions de la Sorbonne
Si se procurer de l’étain était d’une importance majeure à l’âge du Bronze, la manière dont ce dernier était extrait est mal connue. À l’heure actuelle l’existence de seulement une trentaine de mines d’étain est supposée en Europe et les exploitations alluvionnaires en constituent les deux-tiers. Cependant, ces structures peu marquées dans les paysages et facilement détruites par des phases de reprises postérieures sont complexes à identifier. L’étain alluvionnaire n’était pas nécessairement plus facile à exploiter que les mines en roche car il demandait de très bonnes connaissances des réseaux hydrographiques pour y établir des chantiers. Ainsi, si l’étain alluvionnaire constituait certainement une ressource précieuse, l’importance des mines en roche ne doit pas être sous-estimée.