2020
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Dominique Poirel, « Les œuvres théologiques », Publications de l’École nationale des chartes
À propos de la théologie, discipline dont les contours ont varié du Moyen Âge à nos jours, on se pose ces trois questions : quelle est la meilleure manière d’utiliser Fama pour comprendre le succès des œuvres théologiques au Moyen Âge ? Dans les réponses que la base fournit, quelle est la part de l’étonnement et de la confirmation par rapport à ce qui se lit dans les synthèses d’histoire doctrinale ? Enfin, pour quelles raisons une œuvre théologique du Moyen Âge rencontra-t-elle ou non le succès ? Si, dans le haut du classement, on retrouve bien les Sentences de Pierre Lombard et divers écrits de Thomas d’Aquin, les demi-surprises, voire les surprises totales, ne sont pas rares, tel le Compendium theologicae veritatis d’Hugues Ripelin de Strasbourg, qu’ont popularisé son propos synthétique et son talent pédagogique. Fama ouvre donc la voie à de vraies découvertes et à une manière nouvelle, féconde et prometteuse, de visiter l’histoire des textes et des idées au Moyen Âge. Encore convient-il de varier les interrogations et d’en élaborer les résultats.