La résistance aux "sirènes" du progrès. L'idéologie du progrès questionnée à partir du mouvement de chômeurs et précaires (1994) et du réseau Droit Paysan (1998)
Fiche du document
25 mars 2000
- Calames-2013822148427251
- MMSH-PH-921 [cote]
- D870, D871 [ancienne cote]
Ce document est lié à :
FR-130019801 [RCR établissement]
Ce document est lié à :
Fonds Jean-Noël Pelen [Fonds ou collection]
Mots-clés
Histoire Innovations Sociologie ruraleCiter ce document
Mésini, « La résistance aux "sirènes" du progrès. L'idéologie du progrès questionnée à partir du mouvement de chômeurs et précaires (1994) et du réseau Droit Paysan (1998) », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames
Partage / Export
Résumé
Au tournant du XIX ème siècle, le mythe du progrès achève de se déliter sous l'effet conjugué d'opposition et de critiques aux normes et valeurs censées le fonder. Si, à diverses époques, le progrès a été porté par des figures centrales du combat politique, l'analyse du concept à partir des textes du mouvement des chômeurs de novembre 1997- avril 1998 et ceux du mouvement Droit paysan, né en 1998, montre aussi qu'il est, de fait, mis au centre des revendications par les "héros obscurs" du champ de l'exclusion. A travers la mise en parallèle de témoignages et d'écrits (tracts, articles, journaux) recueillis dans ces collectifs, on peut saisir en quoi les milieux urbains et ruraux (depuis lesquels ils sont écrits) construisent des alliances, coproduisent des actions collectives et élaborent des modes d'interdépendance entre les individus mobilisés contre leur éviction de l'histoire. Intervention suivie d'un débat.
