Considérations personnelles du recteur de notre Dame de la Garde, ancien curé d'Auriol jusqu'au début des années 1990, sur la fête de la Saint Eloi

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Date

24 avril 1998

Type de document
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  • Calames-2013828168321927
  • MMSH-PH-4328 [cote]
  • D3444 [ancienne cote]
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Nadège Barone - Entre tradition et modernité : la fête de Saint Eloi à Auriol [Fonds ou collection]




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Père Bertochi, « Considérations personnelles du recteur de notre Dame de la Garde, ancien curé d'Auriol jusqu'au début des années 1990, sur la fête de la Saint Eloi », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

Dans le cadre de ses enquêtes orales sur la fête de la Saint-Eloi à Auriol, Nadège Barone, étudiante en maîtrise d'histoire, se penche sur l'aspect religieux de cette fête provençale. Père Bertochi, est au moment de l'entretien, recteur de Notre Dame de la Garde à Marseille. Il fut curé d'Auriol jusqu'en 1993. Avec quelques années de recul, il livre un témoignage plutôt critique sur l'organisation de la Saint-Eloi. L'informateur s'exprime avec une certaine prudence qui se délie au fil de l'entretien. D'après lui, les éléments sacrés qui font partie des Saint Eloi ne sont maintenus que pour élaborer une ambiance folklorique, ce sont des composants qui appartiennent au passé, qui tombent en désuétude. La Saint-Eloi est une réactivation du passé, les organisateurs y intègrent le religieux au même titre qu'ils encouragent la culture provençale selon l'informateur. Il souhaiterait replacer le religieux au coeur de la Saint-Eloi pour qu'elle ne se dénature pas d'avantage. Il admet qu'elle doit correspondre à un nouveau public, qui ne situe plus la foi comme élément central de sa vie, mais dénonce une invasion du folklore qu'il juge "mauvaise" pour cet évènement. Il n'a par exemple jamais réussi à obtenir le silence lors de la messe du dimanche matin de la Saint-Eloi. Il assimile cette vision de la Provence à de la comédie. Il regrette que la Saint-Eloi appartienne désormais aux associations, et non plus aux travailleurs de la terre, aux habitants d'Auriol eux-mêmes. Elle ne symboliserait plus ces métiers ruraux mais seulement les animaux de trait, principalement le cheval. L'informateur déplore que le curé ne fasse pas partie des décideurs et que seule sa fonction soit exploitée.

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