Souvenirs personnels d’une institutrice née en 1900 en Côte d’Or et récit de son exode dans le Sud

Fiche du document

Discipline
Type de document
Identifiants
  • Calames-201710310103983265
  • MMSH-PH-4747 [cote]
  • F3649 ; F3653 [ancienne cote]
Relations

Ce document est lié à :
FR-130019801 [RCR établissement]

Ce document est lié à :
Fonds Anne Roche et Marie-Claude Taranger [Fonds ou collection]

Licence

Conditions d'utilisation : Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée




Citer ce document

Salze Reine et al., « Souvenirs personnels d’une institutrice née en 1900 en Côte d’Or et récit de son exode dans le Sud », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


Partage / Export

Résumé 0

L’informatrice, née en 1900 est issue d’une famille modeste du département de la Côte d’Or. Elle débute l’entretien comme une histoire qu’elle raconte à sa petite-fille. Elle lui fait le récit de ses souvenirs d’enfance sur un ton mélancolique. Puis elle retrace son parcours à l’Ecole Normale d'Instituteurs et ses traditions. Elle obtient son premier poste avec cinq élèves puis est nommée dans le canton de Pouilly-en-Auxois. Elle habite alors en pension où elle rencontre son futur mari. Elle revient sur leur rencontre, la demande en mariage et leurs noces. A la naissance de son premier enfant, le couple doit déménager suite à une épidémie, pour s’installer à Vonges, où se trouve la grande poudrerie nationale. L’informatrice insiste sur la dangerosité de ce métier et le tempérament des ouvriers bretons. Elle fait un état des loisirs de l’époque : chasse le dimanche, veillées... Durant la période du Front populaire, le syndicat des instituteurs auquel elle appartient est divisé entre communistes et socialistes. Puis son mari est nommé receveur à Beaune en 1935 et, un an plus tard, il obtient un poste de contrôleur mobile à Dijon. La famille s’agrandit. En 1940, ils sont forcés de fuir, suivant le mouvement de l’exode, en direction de Perpignan où se trouve la belle-famille. Sur la route ils rencontrent des imprévus : roue crevée, panne d’essence… Ils parviennent finalement dans le Sud où ils sont mal reçus. L’informatrice doit trouver un logement pour 10 personnes en urgence, en comptant ses propres parents. Lorsqu’ils réussissent à s’installer, elle est nommée directrice de l’école de Port-Vendres. Cependant, son mari, impliqué dans la Résistance, se fait repérer et ils sont chassés du département. Son gendre, lui, est arrêté par la Gestapo mais réussit à se faire libérer. Dans l’intervalle, leur appartement a été détruit et ils font un ultime déménagement à Prades, où ils passent 24 ans.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en